Chawan Matcha Kuro Oribe de Juunidai Kato 300ml
Art de Seto, Japon
Le bol à Matcha (chawan) de style Kuro Oribe est en argile beige à grain plutôt fin. L'argile est recouverte de deux couches d'émail très différentes.
L'une des glaçures, d'un beige relativement clair avec une structure de fissures joliment travaillée, sous-tend les motifs géométriques, fins et graphiques, typiques du style Kuro Oribe. Ceux-ci sont visibles sur la face avant et arrière du bol et se composent de lignes noires assez étroites.
L'autre émail est d'un noir presque mat, partiellement marqué par une structure poreuse qui confère à ce chawan une profondeur très élevée. Cette glaçure noire recouvre tout l'intérieur du bol à matcha, ainsi que les zones de l'extérieur du bol qui ne sont pas décorées par la peinture géométrique. Le pied et les zones relativement larges autour du pied ne sont pas émaillés. Ici, l'argile élégante à grain fin reste visible et palpable.
L'appellation Kuro Oribe vient du maître de la cérémonie du thé (cha-dou ou sa-dou) Furuta Oribe (nom profane : Furuta Shigenari, 1544-1615), un élève de Sen no Rikyuu. « Kuro » signifie noir, et caractérise le style influencé par Oribe, dans lequel les parties des bols à matcha qui ne sont pas marquées par l'émail noir sont marquées par des peintures géométriques.
En 2022, KATO Juunidai a produit une série de 20 exemplaires du Kuro Oribe Chawan.
La forme, l'application de l'émail et les effets de la cuisson sont légèrement différents pour chaque exemplaire.
Veuillez noter qu'en raison de la nature organique de la sculpture, du glaçage et de la peinture à la main, il existe des variations d'une pièce à l'autre, chaque bol étant unique dans sa forme et son design.
Chaque exemplaire est signé par l'artiste sur la face inférieure du bol, près du pied.
intérieur émaillé noir
argile claire, pied non émaillé
maître céramiste Kato Juunidai de Seto, Japon
diamètre env. 12cm, hauteur 6,5cm
Les bols Kuro-Oribe (Black Oribe) ont été développés par le chajin visionnaire Furuta Oribe à la fin des années 1500/début des années 1600.
Leurs peintures fluides et leurs formes ludiques et déformées incarnent la philosophie esthétique d'Oribe, le hyouge, qui se traduit approximativement par « ludique », « charmant », « plaisantin », etc.
